Gueuleton Saint-Sermain
« Paris 6e : le Gueuleton Saint-Germain est arrivé ! »
« Gueuleton » ? Un site, un livre, un magazine, plus quelques tables, plus d’une vingtaine, à cette enseigne, qui jouent toutes la franchise bon enfant, de Bordeaux à Agen, d’Aix-en-Provence à Reims, d’Angers à Toulouse, de Pau à à Saint-Palais-sur-Mer, plus quelques autres, dont Brive dont on vous a parlé et Bayonne qu’on garde pour la bonne bouche. L’an passé, à l’orée de l’été, deux gourmands d’élite, l’aubergiste Benjamin Frémont, le boucher/volailler du Coq Saint-Honoré, issu de la tribu des Nivernaises, Julien Bissonnet, fils de Michel des Boucherie Lalauze et neveu de Bernard des Boucheries Nivernaises, que nos lecteurs connaissent bien, a ouvert le premier maillon parisien dans le 17e, rue Guersant, sur un mode chic et gourmand.
Cette fois-ci, la même équipe ouvre une seconde adresse parisienne (la 23e à l’enseigne de Gueuleton dans l’hexagone plus une à Genève) : à Saint-Germain-des-Près, à deux pas de Castel et de la rue Princesse et presque en face de notre amie Dina Nikolaou, l’hellène de charme, dans cette rue Guisarde qu’on ne nomme pas pour rien « rue de la soif« . Au programme, des produits superbes, sourcés avec malice, de fort belles pièces de viandes en direct des Nivernaises, plus des vins de haute tenue.
Il y a aussi la salade de lentilles au lard et truite saumonée, les oeufs mayo bio revus à l’ail et basilic, plus une macédoine de légumes et de la poitrine de porc grillée pour le croquant, l’exquis foie gras maison avec sa confiture d’oignons, plus de le T’bone de bœuf d’Irlande, découpé en salle avec soin, garni de frites à la peau, de pommes grenailles et de légumes de saison.
On boit là-dessus la syrah mauve IGP collines rhodaniennes de Jean-Claude Marsanne à Mauves (Ardèche) avant. de craquer pour la tartelette aux framboises, crème pistache. Mais la profiterole au chocolat ou le flan vanille ont également fière allure… Une belle maison.